Lifting mammaire (mastopexie) : repositionner des seins affaissés

Au fil des années, l’attraction constante de la gravité peut entraîner la chute du mamelon et la perte du volume dans la partie supérieure du sein. Des seins affaissés sont le résultat d’une incapacité de maintenir la masse dans la bonne position. La poitrine perd, donc, sa féminité et affiche un signe de vieillissement. Afin de remodeler les seins relâchés et de les repositionner, les chirurgiens esthétiques proposent le lifting mammaire.

Les techniques chirurgicales pour corriger une ptôse mammaire

Il existe plusieurs techniques pour resserrer et raffermir les seins. Votre procédure sera personnalisée en fonction du degré de la ptôse. D’ailleurs, le chirurgien prendra en compte un certain nombre de facteurs, tels que la taille des seins et la qualité de la peau, pour déterminer la meilleure approche chirurgicale.

Ensuite, le bistouri commence à agir en effectuant des incisions à travers lesquelles il accèdera aux tissus sous-jacents.

Ainsi, le chirurgien extrait le surplus cutané (la peau enlevée contient éventuellement des tissus adipeux collés) et l’excédent glandulaire. Sans affecter les muscles de la poitrine,  la peau restante sera tirée et suturée afin de créer l’effet lisse en position plus haute. Si la ptôse est importante, le chirurgien planifie le repositionnement de l’auréole et du mamelon. De la sorte, les canaux lactifères seront coupés et, donc, l’allaitement sera impossible.

  • Le lifting mammaire avec implant
    Les patientes dont les seins sont petits ou vidés après l’allaitement (ou une massive perte de poids), peuvent opter pour l’insertion des implants lors d’un lifting. En effet, le lifting mammaire peut être associé à une augmentation mammaire pour obtenir des résultats satisfaisants. Toutefois, la patiente doit choisir une taille modérée pour ne pas risquer une nouvelle ptôse. Le sac cutané, nouvellement repositionné, peut céder sous la masse de son contenu en silicone.

Les cicatrices après la correction de ptôse

Le lifting des seins est la solution efficace pour les femmes dont les seins sont positionnés plus bas par rapport à la paroi thoracique. En remodelant le tissu glandulaire et cutané du sein, le chirurgien réussit à atteindre une forme plus jeune et une position plus haute. Vous devez, donc, vous attendre à des cicatrices après une chirurgie mammaire. Pour la plupart des femmes, les cicatrices constituent un compromis acceptable pour leur nouvelle silhouette. Ces marques reposent discrètement le long des contours naturels des seins et diminuent quelque peu avec le temps.

  • La ptôse légère : Bien adaptée pour traiter l’affaissement léger à modéré, l’incision est pratiquée autour de la circonférence de l’aréole.
  • La ptôse modérée : le chirurgien ajoute une incision verticale qui part de l’aréole arrivant au bas du sein.
  • La ptôse prononcée : une incision supplémentaire est pratiquée le long du pli de la poitrine.

Récupération des seins après un lifting

La récupération des seins est rapide et n’entraîne qu’un inconfort minime. Étant donné que la procédure n’affecte pas les muscles thoraciques, la douleur est assez facile à gérer par des médicaments. Les patientes doivent s’attendre à prendre environ une semaine à 10 jours de congé et peuvent reprendre leurs activités normales après.

Un gonflement se produira après toute intervention chirurgicale et il persistera pendant plusieurs mois.

Ce gonflement devrait disparaître au cours des premiers mois et se résorber complètement au bout de 6 mois. Une fois que les tissus auront cicatrisé, les patientes pourront profiter des résultats finaux.

Questions fréquentes

Quels sont les risques liés à un lifting mammaire ?

Un lifting mammaire peut comporter moins de risques que d’autres chirurgies mammaires. Néanmoins, comme pour toute intervention chirurgicale, cette procédure peut déclencher des complications potentielles, dont certaines sont très graves. Parmi les complications, on peut voir une mauvaise cicatrisation, une surinfection, un hématome ou une souffrance du mamelon.

Canule d’injection typique

La graisse injectée survit initialement en recevant de l’oxygène et des nutriments de son environnement, mais cette source s’épuise progressivement. Dans le même temps, de nouveaux vaisseaux sanguins se développent vers les greffes adipeuses (néo-angiogenèse), qui envoient des signaux de détresse. Si les particules graisseuses sont trop grosses (plus de 3 mm) ou groupées trop étroitement, les vaisseaux sanguins ne pourront pas les atteindre à temps. La partie centrale de la greffe graisseuse reste alors vascularisée et mourra. Toute graisse morte se transforme en huile et le corps l’isole en créant un kyste. Les kystes peuvent se résorber spontanément mais s’ils sont trop gros, ils doivent être enlevés chirurgicalement.